Position de l'association étudiante sur l'arrivée d'Alain Juppé à l'ENAP
MONTREAL, le 11 fév 2005 - L'Association étudiante de l'Ecole nationale d'administration publique (AEENAP) fut étonné d'apprendre via les médias la venue probable de monsieur Alain Juppé à titre de professeur invité. Cette nouvelle surprend les représentants de l'AEENAP car ils n'ont jamais été consultés par la direction sur cette embauche controversée. Il leur est apparu important de consulter leurs membres et de prendre en considération l'ensemble des arguments pour poser le jugement le plus juste. Selon sa vice-présidente aux communications, Mme Natalie Chapdelaine, "l'AEENAP ne désire pas endosser le rôle de juge des actions que M. Juppé a faites en France, mais il apparaît clair que la décision de l'Ecole aura des répercussions négatives non seulement sur son image, mais également sur l'ensemble de la fonction publique québécoise et canadienne". Bien que M. Juppé soit reconnu dans tous les milieux pour ses qualités intellectuelles et qu'il pourrait apporter beaucoup à l'institution, les étudiants de l'ENAP considèrent que cet élément est surclassé par la présence de son casier judiciaire dans un dossier de détournement de fonds publics. L'AEENAP croit que la crédibilité de l'ENAP, qui enseigne l'éthique de la gestion sans en appliquer les préceptes, en serait durement touchée.
Renseignements: contactez Caroline D'Astous, vice-présidente aux  affaires académiques, (514) 771-5862; Association des étudiants de l'Ecole nationale d'administration publique (AEENAP), (514) 849-3811


Les étudiants de l'ENAP réagissent mal à l'invitation de Juppé
Presse Canadienne - Le 11 février 2005
Les étudiants de l'École nationale d'administration publique voient d'un mauvais oeil la venue probable de l'ex-premier ministre français Alain Juppé à titre de professeur invité. L'Association étudiante de l'ENAP accorde à M. Juppé qu'il soit reconnu dans tous les milieux pour ses qualités intellectuelles et qu'il pourrait apporter beaucoup à l'institution. Cependant, elle considère que ces éléments sont surclassés par l'existence de son casier judiciaire dans un dossier de détournement de fonds publics. Les étudiants croient que la crédibilité de l'ENAP, qui enseigne l'éthique de la gestion sans en appliquer les préceptes, en serait durement touchée. Ils craignent des répercussions négatives non seulement sur l'image de l'École, mais également sur l'ensemble de la fonction publique québécoise et canadienne. L'association étudiante déplore de ne jamais avoir été consultée par la direction sur cette embauche.

Bordeaux-Juppé